Jean-Jacques Barbaux, président de la Seine-et-Marne, est décédé

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Jean-Jacques Barbaux, président (LR) du conseil départemental de la Seine-et-Marne, est décédé d’une crise cardiaque à l’âge de 65 ans, le 25 février. L’élu était à la tête du département francilien depuis 2015. Et pendant 26 ans (1989–2015), il a été le maire de la commune de Neufmoutiers-en-Brie. Les hommages ont été nombreux.
"Soucieux de rassembler pour l’intérêt général, il a été président de l’Union des maires de Seine-et-Marne. Chaque année au Salon des maires d’Ile-de-France, il était présent pour échanger avec ses collègues, lutter contre l’Ile-de-France à plusieurs vitesses, exposer ses engagements, notamment en matière de réforme territoriale", salue l’Association des maires d’Ile-de-France dans un communiqué de presse daté du 26 février.
Valérie Pécresse, président (LR) de la région, a fait part de son "immense tristesse" sur Twitter à la nouvelle du "décès brutal" de Jean-Jacques Barbaux. "Son nom rimait avec engagement, dévouement et fidélité, de l’éducation nationale à la politique".
Patrick Ollier, président (LR) de la Métropole du Grand Paris, a rendu hommage à "un élu courageux et efficace tout au long de sa vie", qui "a conduit le combat des valeurs que nous partagions ensemble, notamment celles du gaullisme". 
Les Républicains, dont il faisait partie, regretteront "un homme dévoué, un élu passionné. Merci pour toutes ces années d’engagement et de fidélité". 
Emmanuel Macron, pour sa part, a salué son engagement social : "c’est à l’éducation qu’il aura en effet voué sa carrière, notamment auprès des plus fragiles (…) Il aura inscrit son action politique sous le signe de cet engagement, se battant pour que la vie des handicapés jeunes et adultes soit améliorée, tant dans les structures d’accueil que dans la vie professionnelle ou la vie quotidienne. Conseiller départemental, il avait choisi le domaine de l’éducation pour favoriser l’apprentissage et l’insertion des jeunes d’un département aux situations fortement contrastées".
Ces derniers mois, Jean-Jacques Barbaux s’était vivement engagé pour défendre, aux côtés des autres présidents des départements d’Ile-de-France, son échelon territorial, menacé de suppression (cf. TIF 1325), ainsi que le projet du Grand Paris Express. 

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