Avec 9,4 % de logements sociaux, Bouc-Bel-Air (13) fait partie des 64 communes des Bouches-du-Rhône soumises à une obligation de rattrapage SRU pour non respect du quota légal de 25 % d’HLM sur son sol. "Nous devons verser une redevance de 200 000 € chaque année", soupire Richard Mallié, le maire (LR) de cette commune périurbaine située entre Aix et Marseille. Ce manque de logements abordables pénalise la frange de la population la plus modeste : "les jeunes ont du mal à se loger", confirme l’édile. Avec un prix moyen de 4 500 €/m2, la primo-accession ne trouve pas son bonheur sur le marché immobilier local. Une inflation alimentée par la pression foncière énorme que subit cette commune. "Récemment, un terrain constructible de 400 m2 s’est vendu 250 000 €", s’agace l’élu. Pour desserrer l’étau, la ville a eu l’idée de créer un organisme foncier solidaire (OFS). "C’est un outil issu de la loi Elan qui s’inspire de ce qui (...)
Bouc-Bel-Air lance son OFS
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