D’un côté, le boom des logements de tourisme. De l’autre, le fléau de l’habitat indigne. Gérer une grande ville est une équation complexe. Si, comme toutes les grandes capitales de la planète, Paris a bien du mal à contrôler le phénomène Airbnb, depuis 2002 elle a engagé une politique proactive en matière de lutte contre l’habitat dégradé. Au total, ce sont près de 2 172 immeubles et près de 56 000 logements qui ont bénéficié de dispositifs de traitement, rapporte l’Apur (Agence parisienne d’urbanisme) dans une note préfigurant une étude détaillée à paraître en décembre. Un travail non plus opéré par périmètres entiers mais « dans la dentelle » : ainsi, 450 collectifs ont été acquis par la puissance publique et 5 300 logements sociaux créés ; par ailleurs, 1 700 immeubles privés ont fait l’objet de travaux de réhabilitation, à hauteur de 13 500 € par logement (dont 8 200 € de subventions de l’Anah et de la (...)
Habitat indigne : 56 000 logements traités à Paris en 20 ans
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