"L’agriculture urbaine ? Un effet de mode, qui doit se transformer en tendance de fond, tout simplement". Xavier Laureau, directeur des Fermes de Gally, se veut lucide sur une situation, pour le moment, précaire. Et cela même si la Mairie de Paris, à horizon 2020, vise la barre de 100 ha de bâti végétalisé, dont 30 en agriculture urbaine. "La ville est dense, la pression foncière importante, le sol rare, mais nous y arriverons", a répété Pénélope Komites, adjointe à la Mairie de Paris, chargée des Espaces verts, lors du Gecina Lab du 2 juin. "Nous disposons d’un réel potentiel : toits, friches, parkings [inoccupés], façades d’immeubles ; en pleine terre ou en hors-sol. Pour parvenir à nos fins, on se doit de mobiliser tous les acteurs, même si l’objectif n’est pas de devenir auto-suffisant". Tout l'intérêt de (...)
Agriculture urbaine : cette fois, c'est la bonne ?
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