Lancé en janvier dernier sous l’égide des fonds européens Interreg, le projet Mmust (Modèle multimodal et scénarios de mobilité transfrontaliers) réunira, début octobre, son premier comité technique. Chef de file du projet, l’agence d’urbanisme nord-lorrain Agape, et les cinq autres opérateurs techniques - le Cerema, les universités belges de Liège et de Namur, le ministère luxembourgeois du Développement durable et des infrastructures et le Luxembourg Institute of Socio-Economic Research - s’associent pour créer un outil mathématique qui permettra de tester différents scénarii de mobilité en fonction des infrastructures mises en œuvre. Interactif, le modèle permettra d’analyser l’impact d’une ligne de bus supplémentaire, d’un cadencement ferroviaire renforcé ou de l’ouverture d’une nouvelle voie de circulation dans un espace transfrontalier de plus en plus saturé. La présence de deux grands hubs de marchandises à Bettembourg (Luxembourg) et Athus (Belgique) contribue à engorger la circulation. Selon les données de l’Agape, le travail frontalier concernera 300 000 personnes en 2035, contre 160 000 aujourd’hui. Le Grand-Duché devrait employer à cette échéance 260 000 (...)
Mmust modélise la mobilité aux frontières luxembourgeoises
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