"L’agriculture urbaine ? Un effet de mode, qui doit se transformer en tendance de fond, tout simplement". Xavier Laureau, directeur des Fermes de Gally, se veut lucide sur une situation, pour le moment, précaire. Et cela, même si la Mairie de Paris, à horizon 2020, vise la barre de 100 hectares de bâti végétalisé, dont 30 en agriculture urbaine. "La ville est dense, la pression foncière importante, le sol rare, mais nous y arriverons", se persuade Péneloppe Komites, adjointe à la Mairie de Paris, chargée des Espaces verts, de la nature, de la biodiversité et des affaires funéraires.
"Nous disposons d’un réel potentiel : toits, friches, parkings – beaucoup sont inoccupés -, façades d’immeubles ; en pleine terre ou en hors-sol. Pour parvenir à nos fins, on se doit de mobiliser tous les acteurs, toutes les énergies, (...)
La mode de l'agriculture urbaine bat son plein
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