A Nantes, le Plan local d’urbanisme métropolitain (PLUm) en est actuellement au stade de l’enquête publique. Et il provoque bien des remous, notamment parmi les représentants de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI). Alain Riguidel, son président, concède "avoir beaucoup échangé avec les services de la métropole, autour de de l’impact potentiel des orientations du PLUm sur [leurs] activités. Les objectifs assignés par ce document vont en effet entraîner un surenchérissement de nos coûts de réalisation". Une référence directe à la part de 33 % de logements sociaux visés dans le Plan. "Au lieu de 25 %", glisse Alain Riguidel. "Nous vendons les logements sociaux à perte. Et par un phénomène de péréquation, ce sont les logements libres qui financent la différence". D’où, selon lui, un risque d’augmentation du coût du logement libre, "accentué également par des dispositifs comme les césures", ajoute-t-il. Sans compter, "qu’il va (...)
PLUm de Nantes Métropole : l’inquiétude des promoteurs
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