Le conseil communautaire de Thionville-Porte de France a examiné, en décembre dernier, l’étude de mobilité présentée par la startup rhônalpine Supraways. L’idée : desservir par des "Supras" – transport aérien entre aérotrain et téléphérique – l’espace interurbain et frontalier du nord lorrain. "Nous nous sommes appuyés sur des flux précis pour rabattre les travailleurs frontaliers, mais aussi vasculariser la zone frontalière et mieux répartir sa valeur foncière", explique Claude Escala, fondateur de Supraways. L’infrastructure desservirait dans un premier temps cinq stations sur 16 km entre l’agglomération thionvilloise et la frontière. Une deuxième phase prévoit une boucle de 57 km à l’ouest et au sud, de Florange à Audun-le-Tiche en desservant le territoire de l’OIN Alzette-Belval. Le réseau complet comporterait 24 stations. Un millier de véhicules de neuf places circulant à une vitesse moyenne de 100 km/h en ligne droite (...)
Le Supraways veut survoler la frontière luxembourgeoise
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