Avec Secondesk, Gecina s’invite dans la danse du co-working. Deux espaces sont actuellement en "phase d’expérimentation" : à Colombes (92), sur le secteur de La Défense, et dans le 17e arrondissement de Paris.
Ils insistent tous sur le bien-être en dehors du cocon familial, évoquent, les uns après les autres, la révolution en cours des modes de travail, facilitée par la révolution numérique. Ainsi, les espaces de co-working, aux allures de pièce de vie, se créent par dizaines dans Paris. Et ailleurs. Il y a peu, Nexity a inauguré un Blue Office, au 23, rue de Vienne, dans le 8e arrondissement de Paris, à quelques mètres de la gare Saint-Lazare.
"Une révolution sociétale"
Désormais, c’est au tour de Gecina - 12,1 Md€ de patrimoine, 78 % de bureaux – d’entrer dans la danse avec son lancement d’un réseau de tiers-lieux appelés Secondesk. Les deux premiers ont vu le jour à Colombes (92) et au 63, avenue de Villiers, à Paris (17e). C’est au sein de ce dernier que Méka Brunel, directrice générale de Gecina, a convié la presse, le 29 mars, au matin. Et l’intéressée de poser des mots sur les motivations du groupe : "nous sommes au cœur d’une révolution sociétale importante, conséquence première de diverses transformations technologiques. Après la crise de 2008, le rêve d’un mode de vie à la Desperate Housewives a pris fin. L’urbanisation est en marche. Avec elle, ses services. Et, aujourd’hui, nous travaillons différemment, d’où ce besoin de disposer d’espaces de travail complémentaires pour un déplacement professionnel, rencontrer des clients, brainstormer avec ses équipes, ou simplement changer d’air". Gecina a donc créer deux espaces en ce sens et expérimente actuellement son modèle plutôt haut de gamme. "On fait le pari que cette offre a toute sa place parmi la concurrence", précise alors Aurélie Deudon, directrice de Secondesk. Une offre qui s’adresse en premier lieu aux salariés travaillant dans les immeubles appartenant à Gecina, mais également aux indépedants "en quête d’un espace de travail secondaire autre que leur domicile"."Aujourd’hui, nous sommes curieux d’en savoir plus. Qui vient ? A quelle fréquence ? Les localisations sont-elles adaptées ? Quels sont vraiment les usages ? Voilà pourquoi nous sommes très prudents sur cette première année. Même si nous n’avons pas de planning défini, l’objectif, à terme, est de dupliquer notre modèle dans des lieux cohérents".
Un déploiement rapide
"Notre patrimoine nous permettra de nous déployer rapidemment s’il le faut", tient à remarquer Brigitte Cachon, directrice marketing et innovation du groupe.
Dans le 17e arrondissement, comme à La Défense, Secondesk offre deux types d’espaces : un "workcafé", "dédié aux salariés mobiles", explique Aurélie Deudon, et une "creative room". "On casse les codes, ce qui rend les réunions, ou autres, plus dynamiques. Mieux, tout est modulable". Un site internet et une application smartphone ont été imaginés pour l’occasion, afin d’améliorer les réservations (10 €/h/pers. pour le workcafé).
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