L’observatoire local des loyers de l’agglomération toulousaine, créé en 2013 en vertu de la loi Alur, vient de livrer ses résultats pour 2016. Verdict ? Le loyer médian sur l’ensemble de l’agglomération est comparable à celui de 2015 (10,5 €/m2 hors charges), il est plus élevé à Toulouse (11,2 €/m2) qu’en périphérie (9,6 €/m2).
L’observatoire mesure par ailleurs les loyers de marché, c’est à dire ceux dont le bail a été conclu dans l’année 2016 et pour la troisième fois consécutive, ces valeurs augmentent légèrement. Pour Lucile Laurin, spécialiste du sujet à l’AUAT, "c’est sans doute l’effet logements neufs, surtout à Toulouse intra muros avec un loyer médian à la relocation à 11,7 €/m2 contre 11,4 €/m2 en 2015".
Toulouse compte par ailleurs une importante communauté étudiante (112 000 inscrits en 2015–2016) et ceci joue sur le marché des petites surfaces avec des loyers médians nettement plus élevés pour les une pièce. Ils s’affichent à 14,9 €/m2 contre 11,7 €/m2 pour des T2 et 10,3 €/m2 pour des T3. "Un effet d’aubaine pour les propriétaires bailleurs qui se note aussi dans d’autres grandes métropoles comme Montpellier, Lyon ou Bordeaux", mesure Lucile Laurin. Globalement le loyer médian pratiqué dans l’agglomération toulousaine est comparable à celui des autres grandes agglomérations (Nantes, Bordeaux ou Rennes). Il reste néanmoins inférieur à ceux pratiqués à proximité du littoral méditerranéen (Nice, Marseille, Montpellier).
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