100 000 : c’est le nombre de ménages français qui sont devenus propriétaires grâce au prêt à taux zéro (PTZ) en 2016, selon le courtier Cafpi. Parmi eux, 58 % d’employés ou d’ouvriers et 14 % de cadres. Quant au montant moyen des PTZ accordé, il s’est établi à 65 642 € dans le neuf et à 48 835 € dans l’ancien, sur 264 mois.
En faisant peau neuve avec des plafonds de ressources revalorisés, la neuvième version du PTZ a offert la possibilité de financer jusqu’à 40 % de son opération (contre 18 à 25 % auparavant), des durées et des différés de remboursement allongés (5 à 15 ans) et la possibilité de financer l’achat d’un bien ancien avec travaux représentant au moins 25 % du montant global de l’acquisition étendu à toute la France. Autre bonne surprise, indique Cafpi, le PTZ dans l’ancien a trouvé son public "malgré les doutes émis par les professionnels de l’immobilier". Sur la période, environ un PTZ sur quatre aura servi à financer l’acquisition d’une résidence principale dans l’ancien. "Un score qui ne dépassait pas les 2 à 3 % en 2015", rappelle Philippe Taboret, dg de Cafpi.
A la veille des élections présidentielles, le courtier tient à sensibiliser les candidats sur l’importance de la pérennisation d’un dispositif qui a fait ses preuves et a permis de relancer l’accès à la propriété. "Selon nos chiffres, l’objectif des 120 000 PTZ initialement affiché par le gouvernement ne devrait pas être atteint, d’ailleurs le FGAS (fonds de garantie à l’accession sociale) n’a toujours pas publié les chiffres définitifs de l’année. Malgré tout, d’après nos projections, le nombre d’opérations financées en 2016 devrait avoisiner les 100 000, soit tout de même un bond de 70 % en un an", conclut-il.
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