Le maire communiste de Grigny dans l’Essonne a reçu le prix du meilleur maire du monde à égalité avec le maire de Rotterdam, Ahmed Aboutaleb, d’après le classement de la City Mayors Foundation de Londres.
"Nous sommes une petite ville de banlieue, souvent dans les faits divers, les difficultés, mais le thème de cette année, c’était la lutte contre le Covid-19 et effectivement au fur et à mesure de ce concours, on s’est aperçu qu’on avait notre place", a expliqué Philippe Rio sur le site de France Info. "Avec nos petits moyens, nos petits bras, on a fait de la solidarité, on a lutté contre le Covid, on a distribué des masques quand il n’y en avait pas, on a distribué des repas quand la crise alimentaire a durement frappé les quartiers populaires."
Philippe Rio lutte pour que les quartiers populaires ne soient pas les oubliés du plan de relance et des pouvoirs publics. "Il y a des avancées, mais il reste encore un bout de chemin à faire, la crise Covid n’est pas terminée et elle continue à enkyster la pauvreté, à détruire des parcours de vie, à fragiliser des enfants, des femmes et des hommes dans notre pays." Le maire communiste voit dans cette récompense "un encouragement pour aller plus vite, plus fort et plus haut", notamment dans la lutte contre l’insécurité dans les quartiers populaires. Il en appelle à des agents mieux formés, en nombre suffisant, à plus de sécurité et plus de justice.