Le groupe Stradim a réalisé l’an dernier 912 réservations, contre 947 en 2018. En revanche le chiffre d’affaires correspondant s’est élevé à 183 M€, en progression annuelle de 23 %. L’apparente contradiction entre les deux évolutions s’explique aisément : "la part de clientèle en résidences principales a augmenté, ce qui est synonyme d’acquisitions de logements de plus grande taille ; la surface moyenne approche désormais 65 m2", relève Jacques Jenn, directeur commercial du promoteur basé à Strasbourg. "Les taux d’intérêt bas restent le vecteur dominant du marché, plus important que l’éventuel frein aux projets lié à la proximité des élections municipales", ajoute-t-il. A contrario, les investisseurs ont été moins dynamiques, par l’effet de la sortie du régime Pinel des territoires en zones B2 et C. Ils sont restés majoritaires en nombre de réservations (57 %) mais ne le sont plus en montant, avec une part de 48 %, (...)