Fortement développé à partir des années 1960, le pavillonnaire fait partie du paysage d’Ile-de-France. Il représente 80 % des surfaces dédiées à l’habitat, soit 1,5 million de logements. Fréquemment critiqué dans le monde de l’aménagement, notamment pour sa consommation d’espace, sa faible densité (seulement 27 % des ménages franciliens) et son éloignement aux aménités favorisant l’utilisation de la voiture, il l’est également pour sa qualité paysagère, souvent représentée comme uniforme. Néanmoins, cette vision occulte la diversité du pavillonnaire et de son occupation, comme ont tenté de le démontrer Anne-Claire Davy, sociologue urbaniste, et Lucile Mettetal, géographe urbaniste, dans une note de l’Institut Paris Région parue en mars 2020.
Les formes et les époques de construction des maisons individuelles sont variées pour répondre aux enjeux urbains et sociaux différents selon les contextes locaux d’Ile-de-France. Par exemple, à (...)
Le pavillonnaire représente 80 % des surfaces dédiées à l’habitat en Ile-de-France
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