Brune Poirson, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, et Erik Linquier, président de la Compagnie française des expositions (Cofrex), ont présenté le 19 mars le pavillon qui abritera la délégation française à l’exposition universelle de Dubaï. La ville, désormais quatrième destination touristique mondiale, espère attirer plus de 25 millions de visiteurs autour de cet événement. L’occasion, selon Erik Linquier, de "promouvoir les modèles urbains portés par les acteurs français et de défendre l’attractivité économique et touristique de l’Hexagone aux yeux des pays émergents d’Asie, d’Afrique, et du Moyen-Orient". Une vingtaine de partenaires publics et privés profiteront de cette vitrine pour mettre en avant leur savoir-faire et leurs capacités d’innovation, comme Engie, Renault, Suez, Axa, ou encore la RATP. Quelque 190 pays se partageront les 4,5 km2 de surface mis à leur disposition.

Le pavillon France, pensé par l’Atelier du Prado Architectes et le cabinet Celnikier & Grabli, sera situé dans le quartier consacré aux mobilités, une déclinaison du thème de l’Exposition : "Connecter les esprits, construire le futur". Pour y répondre, les concepteurs français se sont inspirés des vertus de la lumière. L’édifice propose sous des lignes simples et des angles francs, un jardin à la française, un bistrot, un auditorium, une boutique et de multiples espaces d’échange et de démonstration. L’étage supérieur, consacré aux professionnels, sera pourvu d’un baldaquin lumineux visant à créer une expérience "immersive", évoluant au gré des scénographies. Au total, 5 100 m2 de superficie construite, 1 000 m2 de parvis, et 2 700 m2 d’un revêtement extérieur qui habillera le pavillon d’écailles photovoltaïques. L’ensemble, assure Cofrex, est entièrement démontable. Cela permettra de lui offrir une seconde vie, dont la nature est encore en discussion. Les travaux devraient s’engager d’ici l’été prochain, et se prolongeront jusqu’à l’ouverture de l’Exposition, au mois d’octobre 2020.