"Notre volonté est claire : mener à bien le Grand Paris Express à l’horizon 2030, comme initialement prévu". Jeudi 22 février, Edouard Philippe et Elisabeth Borne, ministre en charge des Transports, ont présenté le nouveau calendrier de mise en service du Grand Paris Express. "Depuis le lancement du projet en 2009, on a beaucoup promis. Mais on n’a pas toujours dit la vérité sur la difficulté de ce projet pharaonique, ses coûts, ses retards. Sous l’autorité d’Emmanuel Macron, le gouvernement a décidé de le reprendre en main", soulignait le Premier ministre.

D’abord, l’intégralité du réseau a été confirmée, aucune gare ne devant être supprimée, d’après le gouvernement. En revanche, plusieurs lignes ont été retardées. Les réactions ne se sont pas faites attendre. Parmi lesquelles, celle de Valérie Pécresse, qui "ne peut se satisfaire du nouveau calendrier", car "il est de nature à porter atteinte à un grand nombre de projets phares pour la région et pour la France". Et la présidente (LR) de l’Ile-de-France de citer le cluster Paris Saclay, "qui nécessite l’arrivée de nouveaux transports collectifs bien avant l’échéance de 2027 fixée pour la ligne 18. Elle entend réunir les présidents des départements pour, notamment, trouver des solutions alternatives de dessertes collectives. Elisabeth Borne a promis un renforcement de la desserte de bus d’ici à 2024 sur le plateau. Mais les élus locaux s’inquiètent déjà des conséquences sur les chantiers du cluster.
Le département de la Seine-Saint-Denis déplore également "l’arrivée de la ligne 17 à Roissy en 2030", le retard annoncé pour la ligne 16 (Clichy/Noisy), le "décalage de cinq ans pour l’arrivée de la 15 Est à Rosny-Bois-Perrier".